Universalité islamique

Shanghai en Chine

Mosquée Shangaï, Chine

Ce qui frappe d’abord dans l’Islam, c’est son intensité vitale. Regardez d’abord son homogénéité. Tout produit artistique ou littéraire musulman porte un cachet original. Pourtant, chacun dans son sol, Arabes, Turcs, Persans, Indiens, Malais, Berbères, soudanais, etc…. diffèrent tous entre eux. Chacun synthétise merveilleusement son ciel et le coin de terre qu’il habite, d’après les formules arabes. Aucun n’est dépaysé par la religion « Arabe », et pourtant tous sont unis.

Je vais encore plus loin. Je dis que le Persan est devenu plus Persan après son Islam qu’il ne l’était avant. L’indien comprend mieux la nature indienne que l’Hindou. L’art musulman de l’Inde, en dépit de ses rigoureuses formules, reflète bien plus fidèlement le pays que l’art hindou, manifestant ainsi une plus grande puissance de l’esprit sur la matière, un équilibre de conscience mieux lié, une plus grande charité cosmique et force rédemptrice.

Ainsi l’Islam est une discipline qui émancipe. A la fois régional et universel, il met la patrie dans le cœur de l’homme et le dispose à être chez soi partout.

Il est la seule chose au monde qui soit plus forte que les atavismes et les hérédités.

Cette énergie vitale de l’Islam provient de ce fait, qu’il est l’essence même de l’idée sémitique, son expression la plus simple et la plus universelle. »

 

(Abdul-Hâdi –Ivan Aguéli)


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Publié dans : ||le 30 mai, 2016 |Pas de Commentaires »

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