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Le couple

 

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Nul ne saurait contester que nous sommes gouvernés par des lois auxquelles on ne peut échapper. Des différences physiologiques et psychologiques, telles celles qui se présentent chez l’homme et la femme appellent logiquement des rôles respectifs, ceux-ci n’étant que l’expression des réalités supérieures et cosmologiques par la correspondance nécessaire des divers plans de la création.

Cet aspect qualitatif gommé par l’uniformisation n’est pas sans conséquence dommageable sur l’équilibre du couple, de la famille et par conséquent de la société dans sa globalité. Comment, en effet, pourrait-on tendre à l’harmonie par des attitudes contraire à l’ordre cosmique ? Reconnaître la place de chacun, c’est en élever la dignité, c’est affiner les rapports réciproques.

Dans le rapport homme-femme, on peut constater deux aspects :

Un aspect d’équivalence

L’homme et la femme font partie de la même humanité,  leur statut est unique : il est celui de l’être humain.
« Humains, nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle [...] le plus digne au regard de Dieu est le plus pieux«  (Coran XLIX, 13)
« Nous vous avons créés en couple » (Coran LXXVIII,8)
« elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles » 
(Coran II, 187)
« ….elles sont vos partenaires . » a dit aussi le Prophète (saws), en parlant des femmes, dans son dernier sermon.

De par cet aspect, les deux sont assujettis de la même manière :
« ..Je ne laisse perdre l’action d’aucun agissant parmi vous, homme ou femme, en réciprocité… » (Coran III, 195)
réciprocité confirmée par de telles expressions coraniques :
« Les musulmans et les musulmanes…[...] les croyants et les croyantes [...] ceux qui mentionnent intensément Allâh, et celles qui Le mentionnent intensément, [...] ceux qui se repentent, L’adorent, célèbrent ses louanges et font le pèlerinage [...] celles qui se repentent L’adorent et font le pèlerinage… »

Ainsi, l’un et l’autre peuvent atteindre le même degré de Perfection (kamâl). Pour preuve en est Marie, mère de Jésus -sur eux la Paix-, Assia, femme de Pharaon et Khadiga, femme du Prophète (saws), toutes, femmes parfaites.

Un aspect hiérarchique

« Humains prémunissez-vous envers votre Seigneur, Il vous a créés d’une âme unique, dont il tira pour celle-ci une épouse ; et de l’une et de l’autre Il a répandu des hommes en nombre, et des femmes…» (Coran IV, 1)
L’âme unique a été polarisée en deux entités : mâle et femelle. Du fait que la femme est venue après l’homme dans l’ordre cosmique, elle occupe un degré (petit degré -daraja-) subordonné.
« Les femmes ont droit à l’équivalent de ce qui leur incombe selon les convenances. Les hommes ont toutefois sur elles préséance d’un degré » (Coran II, 228)
On peut d’ailleurs remarquer que cette polarité se reflète sur le plan physique :  les morphologies diffèrent, et la femme -en règle générale- est dotée d’un squelette plus frêle que celui de l’homme, lequel se révèle enveloppant.

Cette subordination n’est nullement une infériorité mais un statut ontologique dû à la polarité sexuelle, polarité nécessaire : « Lui qui vous développe à partir d’une âme unique ; il faut donc un gîte et un réceptacle -Nous articulons nos signes pour un peuple qui comprendrait » (Coran VI, 98)

L’orgueil -qui est ignorance- ne peut rien changer à l’ordre de la création, ceci à l’encontre des femmes qui pourraient se sentir frustrées et des hommes qui pourraient en tirer vanité. S’il fallait soutenir la noblesse de la féminité, « le seul fait d’attribuer l’essence (dhat) et l’attribut (çifat) à Dieu », ces deux mots étant féminins en arabe, « ce serait suffisant, et pourrait réconforter le cœur d’une femme humiliée par celui d’entre les hommes » qui serait ignorant de ce dont il s’agit nous dit Ibn Arabi.

Ces deux aspects sexués vont entraîner des fonctions différentes, harmonieuses et complémentaires.

Sur le plan spirituel

Si comme on l’a vu plus haut, l’homme et la femme de par leur nature essentielle  peuvent atteindre la même perfection, par leur aspect hiérarchique, ils vont y parvenir dans le respect de leurs différences, lesquelles vont entraîner des fonctions distinctes.

Pourrait-t-on relever qu’aucune femme n’a jamais été un Envoyé ? Dieu étant la justice même, il ne s’agit pas d’une mesure discriminatoire. C’est tout simplement parce que dans Sa Sagesse, il n’est pas, par nature, dans le rôle de la femme d’avoir la charge du semeur mais celui de dépôt et de conservation. Elle peut enseigner, conseiller, organiser, maintenir, développer, conserver -et ce au plus haut niveau-, sauf que sa qualité intérieure  n’entraînera pas la fonction extérieure de transmetteur de la Loi, de vivificateur par transmission du pacte. C’est la raison pour laquelle jusqu’à peu de temps encore, les fonctions sacerdotales par exemple, étaient réservées à l’homme sans aucune contestation.

Sur le plan familial

Homme et femme, deux possibilités, deux manière d’être qui vont se répercuter sur le comportement et la façon d’organiser la vie. Chacun va construire sa personnalité dans la fidélité à ce qui le différencie. Chacun aura une charge composée de droits et de devoirs qui modelés différemment vont s’équilibrer mutuellement. Si l’un paraît favorisé dans un domaine, l’autre sera favorisé dans un autre. La loi des compensations agit, comme partout.

De par sa précellence cosmique, l’homme se voit la lourde tâche de représenter l’autorité, -le terme « autorité » en arabe englobant l’idée de protection et de justice- et d’assurer les moyens de subsistance de la famille. Il s’ensuit un régime familial patriarcal où l’homme assume une direction coordinatrice et protectrice. « L’homme est gouverneur dans sa famille. Il lui sera demandé des comptes de ses responsabilités ». Cette précellence va l’obliger à plus de clémence. D’après Ibn Abbâs, ce « degré de l’homme » signifie que l’homme doit davantage fermer les yeux sur des droits qui lui reviennent, tout en s’acquittant scrupuleusement de ses devoirs vis-à-vis du conjoint. At-Tabarî relate ce que Ibn Abbâs a dit : « le « degré » (« daraja ») que Dieu a évoqué dans ce verset est que l’homme passe sur certains de ses droits dont son épouse ne s’acquitterait pas, tout en s’acquittant, lui, de tous ses devoirs vis-à-vis d’elle »(1) En contre -partie, la femme est responsable de l’équilibre familial. Elle aura tout pouvoir pour veiller à maintenir les liens conjugaux et familiaux ainsi que celui inégalable de donner la vie et de transmettre l’éducation.

Ibn Umar rapporte ces propos du Prophète (saws) :
« Chacun de vous est un berger et chacun de vous est responsable de son troupeau .L’imam est un berger et il est responsable de son troupeau. L’homme est un berger dans sa famille et il est responsable de son troupeau. La femme est une bergère dans la maison de son époux et elle est responsable de son troupeau. Le serviteur est un berger qui a charge des biens de son maître et il est responsable de son troupeau. Ainsi ,chacun d’entre vous est un berger et chacun est responsable de son troupeau. » (Boukhari et Mouslim)

Chacun en restant à son rang va contribuer à établir une unité harmonieuse ce qui, sans véritablement empiéter sur le domaine de l’autre, n’empêche nullement l’entraide. Par exemple, préserver la famille pour la femme n’est pas réduire ce superbe et immense rôle aux tâches ménagères, puisque en cela on peut avoir des gens de service et que le Prophète (saws) nous a montré l’exemple. Son épouse Aïcha (ra) raconte qu « Il était au service de sa famille. (2)», « Il cousait ses vêtements, cousait ses sandales… » (3), « .. il nettoyait ses vêtements, trayait la chèvre et s’occupait de ce dont il avait besoin » (4). Il est connu aussi qu’il balayait, etc…
De plus, toute contribution de la femme dans le régime communautaire demeure légitime, à condition, que cette contribution n’entraîne aucun déséquilibre dans la famille.  Le Prophète a dit :. « La femme est une bergère à propos du domicile conjugal et des enfants, et sera questionnée à ce sujet » (5), 

Il ressort de toutes ces considérations que l’homme exerce l’autorité et la femme le pouvoir, tout cela en une tendre complémentarité :

« C’est Lui qui vous a créé d’une âme unique, dont il tira l’épouse, pour que ce dernier trouvât auprès d’elle la paix… » (Coran VII,189)
« elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles » (Coran II, 187)
« ..Parmi Ses signes qu’Il ait créé pour vous à partir de vous-même des épouses, afin qu’auprès d’elles vous trouviez l’apaisement ; qu’Il ait entre elles et vous établi affection et tendresse… » (Coran III, 21)

Il ne s’agit pas là du repos du guerrier au sens péjoratif du terme mais d’un certain havre de quiétude et de béatitude intrinsèque à la nature féminine, garant de l’harmonie du couple, harmonie qui reflète l’unité primordiale quand  l’homme s’accomplit dans la femme et vice-versa.
Selon ces paroles prophétiques : « Qui se connaît, connaît Son Seigneur », l’homme ne peut connaître Son Seigneur sans commencer par connaître sa propre âme. L’homme manifeste son intériorité à travers la relation avec la femme : c’est par elle qu’il va mieux se connaître et pouvoir manifester ses attributs masculins ; de même, c’est en l’homme que la femme pourra transformer en acte ses potentialités.  Les relations homme-femme sont privilégiées et les plus complètes qui soient.
« De cette nature primordiale de l’homme, Dieu en a délivré une deuxième personne, crée dans sa forme et l’appela femme. Dès que celle-ci apparut dans la forme de l’homme (ou comme une image de sa forme essentielle), celui-ci se pencha sur elle et elle se tourna vers lui comme vers son pays natal. » La femme est comme un miroir sur lequel il se penche pour apercevoir ce reflet divin qu’elle seule peut lui renvoyer. Il y a entre eux « un rapport de tendresse et de miséricorde semblable à celui qui existe entre le Rahim (lieu où les choses prennent leur existence – la « matrice), et le Rahmân (celui qui donne l’existence aux choses), entre lesquels il y a également un rapport tendre et miséricordieux ; néanmoins, Il t’a ordonné d’unir ce qu’Il a divisé, afin que l’acte de diviser Lui soit réservé et que celui d’unir te soir réservé. En cela, il y a pour toi une chance qui t’ennoblit par rapport au reste du monde. En effet, ce rapport tendre qui se retrouve chez les conjoints, se manifeste aussi dans les relations conjugales (sexuelles) qui impliquent (comme conséquence) les enfants. Ainsi, la miséricorde qui se manifeste (entre les conjoints), consiste en de la tendresse pour le compagnon et en nostalgie de lui qui est apaisée par sa présence…» (6)

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(1) cf. Tafsîr at-Tabarî, Tahrîr ul-mar’a fî asr ir-rissâla, tome 5 p. 95).
(2) rapporté par Al-Bukhâri
(3) (Sahîh al-jâmi’ as-saghîr, n° 4813)
(4) (As-sahîha, n° 670).
(5) (rapporté par Al-Bukhârî, n° 2416, et Muslim, n° 1829)
(6) Sur la connaissance de la station de l’équivalence entre l’homme et la femme dans certaines demeures divines chap 324 « Futuhat-al-Makkiyah » de Moyeddin Ibn Arabi.




La sexualité


Pour l’Islam, la continence est contraire aux lois naturelles. Selon que « De toute chose nous avons créé un couple », l’acte physique d’amour apparaît comme un retour à l’acte originaire qu’on ne saurait soustraire impunément de la portée cosmique.
Fondé sur l’harmonie préétablie et voulue des sexes, il suppose en effet, une complémentarité harmonique foncière du principe actif masculin et du principe passif féminin portés par l’homme et par la femme. C’est par l’union sexuelle, créatrice et procréatrice, source de vie, qu’elle va se manifester avec le plus vif éclat. Scellée par la tendresse, l’union de l’homme-semeur et de la femme-matrice est rédemptrice.

« Vos femmes sont vos champs de semailles [une source de vie].. » (Coran II, 233)

« Quand un homme regarde son épouse, disait le Prophète, paix et bénédiction sur lui, et qu’elle le regarde, Dieu pose sur eux un regard de miséricorde. Quand l’époux prend la main de l’épouse et qu’elle lui prend la main, leurs péchés s’en vont par l’interstice de leurs doigts. Quand il cohabite avec elle (relations intimes), les Anges les entourent de la terre au zénith. La volupté et le désir ont la beauté des montagnes. Quand l’épouse est enceinte, sa rétribution est celle du jeûne, de la prière et du djihad. » (*)

En Islam, la chair n’est pas contraire à l’esprit. Eve n’est pas la fautive. Adam et sa femme ont fauté ensemble ; par le temps d’épreuves subies, leur faute a été pardonnée. Il n’y a donc point d’incidence sur la relation conjugale qui au contraire, par une union totale, contribuera au retour à l’Unité primordiale. « Quand l’homme et la femme deviennent un, Tu es cet Un » dit Rûmi.

Une relation ne sera mauvaise que si elle dépasse le cadre voulu par Dieu. Dieu n’aimant pas les goûteurs et les goûteuses, le tort du fornicateur n’est pas de méconnaître la complémentarité des sexes mais de réaliser son désir et son plaisir en dehors des limites fixées. Tout ce qui viole l’ordre du monde étant déséquilibre et désordre, satisfaction, bonheur et jouissance n’ont de Beauté qu’en conformité à l’Ordre divin.

La base de l’islam est la conformité avec la nature, base indispensable d’où l’on peut s’élever ; l’acte sexuel est un besoin naturel qui ne se réduit pas à une technique dont le seul but serait le plaisir ; il y a une notion de don réciproque (aumône qui fait qu’on ne peut se refuser l’un à l’autre) et de connaissance. Acte d’adoration, qui va de la simple satisfaction à la contemplation (selon le degré prophétique). « Lorsque l’homme contemple Dieu dans la femme », nous dit Ibn Arabi  »sa contemplation est la plus parfaite ». 

(*) Hadith cité par Boudhiba p.110 et n.3 sur l’érotisme de Muhammad; Sahih al Bokhari, trad. Fr. O.Houdas et W.Marçais ; et Ibn al Quayyim al Jawziya  


L’excision

L’excision n’est pas islamique. Le Coran n’en dit mot et aucun commandement du Prophète ne l’impose ou le recommande ; lui même n’a jamais fait exciser ses filles. C’est une coutume millénaire pratiquée chez certains peuples, dont le peuple arabe. (Le Maghreb, la Turquie et l’Iran ne l’ont jamais pratiquée).

Toute mutilation a été prohibée. Quant à l’excision simple (ablation du demi-prépuce), le Prophète (saws) témoignait une réticence : « effleurez, n’épuisez point » (1) et même sa réprobation : « N’enlève pas. Cela sera source de plaisir pour la femme et apprécié par le mari »(2) manifestée par ces paroles lancées à une femme de Médine. L’épouse ne peut être privée d’un droit reconnu et légitime, celui d’éprouver du plaisir lors des rapports, ce qui est fondamentalement bénéfique pour l’entente du couple. Après avoir affirmé qu’il n’y a aucun fondement religieux à l’excision, Ousmane Burkinabé, jeune africaine de 28 ans affirme :
« Arrêtons de nous cacher derrière les hommes (qui bien souvent ne sont même pas au courant que leurs filles ont été excisées), les marabouts et le gouvernement. Si l’excision continue, c’est à cause des femmes. Qui les amène chez l’exciseuse ? La mère, la belle-mère, la grand-mère. Qui excise ? Une femme. Les femmes sont au centre, sans s’en rendre compte, de cette pratique. Ce sont elles qui donnent son activité à l’exciseuse. Car si la femme n’amène pas sa fille, l’exciseuse n’ira pas la chercher. Quand la femme aura compris qu’elle est victime de cette tradition dont elle n’arrive pas à se débarrasser, elle se mobilisera et luttera contre la pratique. Elles sont les seules à pouvoir y mettre fin. »

(1) Ghazzali, Ih’yâ. T. I, p. 132.
(2)
(rapporté par Aboû Dâoûd, n° 5271,).


La circoncision

Canoniquement et théologiquement, la circoncision ne bénéficie d’aucun statut privilégié. Sidi Khalil, grand juriste malékite a admis qu’une prière pouvait être valablement dirigée par un incirconcis. Un non musulman qui passerait à l’Islam ne serait donc pas dans la stricte obligation de le faire. On ne sait pas avec certitude quand le Prophète (saws) le fut. Certains disent qu’il l’a été à l’âge de 40 ans, d’autres qu’il l’était en naissant et d’autres encore rapproche sa circoncision de la Tahâra (purification) quant à l’âge de quatre ans, les anges extirpèrent de son cœur le signe de satan pour le remplir de la Sekina (Paix conférée par la « Présence » divine)

La circoncision est un acte symbolique que l’on fait remonter à Abraham qui fit la promesse de circoncire tout enfant mâle de sa postérité. (1) C’est pourquoi bien que le Coran soit muet à son sujet, dans la Sunna, elle est un acte recommandé. Circoncire, c’est naître à la conscience divine et c’est aussi tailler la chair comme on taille un arbre en vue de ses fruits et prévenir ainsi toute perte d’énergie d’une sexualité désacralisée.

Les juifs pratiquent la circoncision ; remplacée par le baptême, nouvelle alliance, les chrétiens, depuis St Paul, s’en dispensèrent bien que Jésus ait été lui-même circoncis et que l’Eglise d’Ethiopie la pratique encore.

(1) Genèse XVII




Le Divorce


Par le contrat de mariage, on s’astreint à honorer un engagement sacré.  » Quiconque se marie. s’assure la moitié de la foi« ; il doit réaliser l’autre moitié par la piété (Tabarani). Sa rupture par le divorce est considéré comme « l’acte licite le plus réprouvé de Dieu » (1).

Ce hadith nous incite au devoir de scrupuleuse réserve vis à vis de ce qui est permis. Tout ce qui est autorisé n’est pas forcément bon. Comme en toute chose, c’est l’intention et les circonstances qui déterminent la droiture d’un acte.
- Si l’on considère que le divorce est une désunion, c’est un éloignement de Dieu, une fitna détestable aux yeux de Dieu. On ne divise pas ce que Dieu a exigé d’unir. Il est alors « ..une tentation pour ceux au cœur desquels est un mal et dont le cœur est dur. En vérité les injustes sont dans une profonde divergence » (Coran XXII, 52/53)
- Si l’on considère que « l’homme a été créé faible » et « qu’à nul n’est imposé sa capacité », il peut s’avérer être un moindre mal, une concession à la faiblesse humaine.
- Si l’on considère qu’il est nécessaire, il peut être un aller vers le meilleur : ce que Dieu fait, Dieu peut le défaire. « si tous deux se séparent, à chacun Dieu suppléera de Sa Largesse : Dieu est immense et Sage. » (Coran IV, 130)

(1) Sunna Boukhari 68, 3 et 66, 114




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